TOUT sur la TESTOSTERONE EN MUSCULATION

La musculation sans dopage exclut toute prise exogène de testostérone en musculation mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas influencer notre sécrétion endogène pour mieux progresser, c’est à dire notre propre sécrétion.

Il est d’ailleurs communément admis que plus nous avons de testostérone et plus nous prendrons du muscle “facilement”. Mais est-ce vraiment le cas ?

Que faut-il comprendre exactement ?

Existe-t-il un réel intérêt à chercher à augmenter son taux de testostérone pour mieux progresser ?

Et si oui, comment faire ?

C’est là tous le sujet de cet article qui s’adresse aux pratiquants naturels de musculation.

1 – Testostérone en musculation – Pourquoi le dopage fait presque tout ?

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la musculation, je pensais que les champions dans les magasines devaient leurs physiques bodybuildés uniquement au suivi d’une alimentation millimétrée et d’un entrainement intense.

Alors, je rêvais, moi aussi, d’être un jour champion du monde, Mr Olympia.

Mais quelques mois après mes débuts et mes recherches sur le net, je découvris l’envers du décor : Tous ces champions se dopaient.

Autrement dit, ils prenaient des anabolisants stéroidiens, c’est à dire des dérivés de testostérone, plus ou moins améliorés, et d’autres hormones afin de décupler les effets de leurs efforts.

Nous étions au début des années 2000 et quelques forums parlaient ouvertement du sujet ; certains pratiquants expliquaient ce qu’ils prenaient, partageaient leurs expériences…

J’ai vu, pendant près d’une décennie, de nombreuses personnes passer du côté obscur et littéralement explosé physiquement, sans rien changer d’autres que la prise de produit dopant.

C’est à partir de ce moment là que j’ai compris la magie du dopage et plus particulièrement de la prise de testostérone en musculation et/ou de ses dérivés.

C’est comme le décrit Marc, de son pseudo, dans cette interview sans langue de bois :

De plus, vous devez savoir que la testostérone est à la base de tous les stéroïdes anabolisants androgéniques (AAS).

L’industrie pharmaceutique, au fil des années, a essayé de minimiser les effets secondaires de cette hormone et d’en augmenter les effets positifs (Minimiser l’action androgénique, c’est à dire masculinisant et maximise l’effet anabolisant).

Est-ce que vous saviez d’ailleurs qu’à l’origine, les stéroïdes anabolisants étaient et sont toujours utilisés en milieu hospitalier ?

C’est en 1929 que fortuitement la testostérone fût découvert (Cf le livre “Le Guide de la musculation au naturel“).

Mais il y a quelque chose que l’on ne nous explique que rarement et que j’ai découvert dans les livres de pharmacologie que j’ai lu quand j’ai cherché à comprendre comment cela fonctionnait ;

C’est que le taux de testostérone en musculation ne fait pas vraiment tout.

Ce qui compte le plus pour bénéficier des effets de cette hormone, qu’elle soit ou non produite par notre corps, c’est l’état et le nombre de nos récepteurs aux androgènes sur nos muscles.

Autrement dit, on aura beau avoir toute la testostérone du monde dans le sang qu’elle ne suffirait pas à nous faire prendre du muscle si nous n’avons aucun récepteur à activer pour donner l’ordre, entre autre à notre corps, de faire du muscle.

En théorie, lorsque l’on a un haut taux de testostérone “naturel“, c’est à dire une forte production endogène, on a les récepteurs associés mais ce n’est pas toujours le cas.

La nature est remplie d’exception, vous le savez aussi bien que moi.

A l’inverse, lorsque l’on a un faible taux, on a peu de récepteurs prêt à s’activer.

C’est ce qui explique que tous ceux qui prennent des produits dopants n’ont pas tous les mêmes effets.

On pourrait même dire que certains n’auront que les effets négatifs comme la perte de cheveux, la gynécomastie (les seins qui poussent – On dit qu’ils aromatisent, c’est à dire que leur testostérone se transforme en œstrogène), des poussées d’acné, des poils qui poussent sur tous le corps tandis que d’autres n’auront que les effets positifs, ces derniers, on les appelle notamment des culturistes professionnels.

Moins on est doué, moins on est doué et vice versa.

Là encore, la génétique et l’épigénétique jouent un rôle déterminant dans les effets de la testostérone en musculation.

Toutefois, si votre taux de testostérone dans le sang est proche de 0, vous n’avez aucune chance de prendre un pet de muscle car aucun récepteur ne s’activera.

2 – Comment faire chuter son taux de testostérone en musculation ?

Plutôt que de prendre de la testostérone en musculation ce que je vous déconseille fortement étant donné le nombre de personnes qui meurent chaque jour de leurs abus, même si cela passe inaperçu au vu du nombre, parlons plutôt des erreurs à éviter qui peuvent limiter vos progrès en faisant chuter votre taux “naturel”.

Testostérone en musculation
Faire chuter son taux de testostérone “naturelle” ? Facile !

Vous devez absolument savoir que tout ce que vous faîtes influence positivement ou négativement le fonctionnement de votre corps.

Le corps ne se met jamais sur pause et c’est pourquoi chaque “erreur”, chaque sortie de route, chaque chose qui ne vous rapproche pas de votre objectif vous en éloigne.

Certains croient ainsi que faire un énorme Cheatmeal en musculation une fois par semaine est sans conséquence quand il ne l’est certainement pas.

Certains pensent que de se coucher tardivement n’a pas d’impact sur leur progrès quand le sommeil est au centre de tout. Si l’on ne dort pas suffisamment, vous pourrez vous alimenter aussi bien que possible, vous entraîner d’arrache pied que vous ne vous transformerez pas positivement physiquement.

C’est tout simplement l’épigénétique, la manière dont on influence l’expression de ses gênes via nos actions.

Ainsi, tout doit être fait, nous concernant ici, pour éviter que notre taux de testostérone en musculation ne chute sous peine de ne pas progresser à la hauteur de nos efforts et croyez-moi, malheureusement ou heureusement, c’est très facile.

2-1 – Il faut s’assurer de dormir suffisamment chaque nuit, c’est à dire au moins 7 à 8 heures, si possible aux mêmes heures chaque jour.

Dormir une heure de moins chaque nuit agit instantanément sur votre forme et vos capacités de récupération.

Comme on ne peut pas mesurer facilement son taux de testostérone en musculation, on peut voir les effets d’un manque de sommeil sur ce que l’on appelle la “variabilité cardiaque” à l’aide de diverses applications disponibles sur votre Smartphone afin de se rendre compte que le manque de sommeil influe énormément.

A ce sujet, je ne peux que vous inviter à écouter ce podcast sur le sommeil avec Lucile Maffre :

2-2 – Consommer le moins d’aliments transformés, voir aucun.

C’est un fait, toutes modifications des aliments, notamment par l’ajout de pesticides et autres saloperies perturbent négativement notre environnement hormonal et influent donc sur notre santé et nos progrès.

Voici d’ailleurs, à ce sujet, les meilleurs aliments en musculation.

2-3 – Fuir comme la peste l’eau du robinet qui est contaminé par des résidus de médicaments, de métaux ou encore d’hormones (traces de pilules contraceptives).

A ce sujet, il faut donc si l’on désire boire l’eau de son robinet y apposer un filtre par osmose inverse qui permet d’éliminer toutes traces de substances à éviter.

Il est assez facile de comprendre que si l’on boit des hormones féminines, cela influe négativement sur notre taux de testostérone en musculation.

2-4 – S’entraîner en fonction de son niveau et de ses capacités.

On a beau entendre parfois que la pratique de la musculation augmente le taux de testostérone en musculation que dans la réalité, les capacités de récupération de chacun, notamment en fonction de ses antécédents, sont uniques et méritent la mise en oeuvre d’un programme personnalisé.

En faire trop, comme copier le programme de la personne la plus musclée de la salle ou de la personne à qui on veut ressembler sur internet, est un bon moyen d’en faire trop et de faire chuter son taux de testostérone.

Je me souviens d’un élève à qui j’expliquais ça à mes débuts comme coach en 2006 qui voulait absolument faire mon programme ce qu’il a fini par faire malgré mon avis et qui l’a rincé complètement en moins de 10 jours.

Comme disait Jean Texier, mieux vaut en faire moins que trop.

Si jamais, vous êtes intéressé pour apprendre à construire votre programme d’entraînement personnalisé, je vous invite à lire ce livre de musculation.

2-5 – Eviter autant que possible de prendre des médicaments et notamment des anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens car ceux-ci influencent également négativement notre environnement hormonal.

2-6 – Ne pas consommer moins de kcalories que ses besoins, surtout de manière prolongée, comme dans le cas d’une sèche en musculation car la restriction kcalorique fait tourner le corps au ralenti.

Vous comprenez ici l’intérêt d’éviter de faire des prises de masse en musculation extrêmes qui obligent à sécher régulièrement.

Faire le Yoyo est ce qu’il y a de pire pour faire comprendre à votre corps ce que vous voulez.

De plus, plus on est gras, et plus nos cellules graisseuses vont secréter des hormones afin “d’aider” à ce qu’elles se remplissent, influençant négativement notre taux de testostérone.

J’en parle en détail dans mon article sur “Comment perdre du ventre” si vous souhaitez approfondir le sujet.

C’est une raison de plus pour ne pas prendre de gras pour prendre de gras.

Toutes ses règles sont des règles de bases qui sont rarement appliquées à la lettre et qui expliquent des taux particulièrement bas.

Le manque de libido en est, d’ailleurs, un bon reflet.

Comme vous le voyez, il est assez facile de faire chuter son taux de testostérone en musculation et donc de le remarquer puisque cela ressemble aux effets négatifs de la sèche.

3 – Sommes-nous tous égaux ?

Tous le monde n’a pas le même taux de testostérone en musculation dans le sang, ni les mêmes récepteurs.

C’est une des raisons qui expliquent notamment des différences de progrès entre individu qui ont l’apparence de faire tout ce qu’il faut pour prendre du muscle.

En théorie, et cela est assez vrai, les femmes ont moins de testostérone dans le sang que les hommes ce qui expliquent des progrès bien moins rapides et importants mais certaines femmes, des exceptions, en ont plus que certains hommes et démontrent alors une force et un volume musculaire assez impressionnant.

L’égalité est un concept qui n’existe pas, surtout en musculation. La première des preuves est d’ailleurs le concept même de l’analyse morpho-anatomique qui montrent que certains peuvent “tout avoir” quand d’autres peuvent ne rien avoir de “bien” pour la musculation en terme de longueurs musculaires et osseuses.

Egalement, nos réactions face à un entrainement sont uniques. Vous avez déjà du entendre qu’au delà de 45 minutes d’efforts, notre taux de testostérone chutait et qu’il ne fallait donc pas faire de plus longues séances.

La vérité est que notre réaction est individuelle et que certains verront leurs taux de testostérone en musculation chuter après 20 minutes d’efforts quand d’autres verront leurs taux augmenter après des séances de 2 heures.

Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous invite à lire mon article sur la durée d’une séance en musculation.

4 – Trois compléments qui peuvent  augmenter votre taux de testostérone en musculation

Certains suppléments, en plus d’une bonne hygiène de vie, semblent démontrer des effets positifs sur le taux de testostérone en musculation.

Ces suppléments, ce sont, pour commencer, les bien connus Oméga 3.

Vous savez certainement que notre alimentation actuelle est déséquilibrée, notamment le ration Oméga 6 / Oméga 3 qui devrait se situer entre 3 et 5 grammes d’Oméga 6 pour 1 gramme d’Oméga 3 et qui se trouvent, plutôt, pour la majorité autour du ratio 10 pour 1, voir 15 pour 1.

Or, quand ce ratio est déséquilibré, il est propice à une chute du taux de testostérone en musculation mais aussi à une inflammation générale de tous le corps, c’est à dire une prédisposition à tomber malade et à se blesser.

C’est pourquoi se supplémenter en Oméga 3 est quasiment obligatoire pour “corriger” son ratio car l’alimentation actuelle en est plutôt dépourvue, même avec tous les efforts du monde.

Attention toutefois car toutes les marques ne se valent pas et la référence actuelle en terme de qualité sont les oméga 3 issus de petits poissons que l’on retrouve sous la dénomination Epax comme dans cette marque hautement qualitative.

En deuxième mais non moins tout aussi indispensable, la Vitamine D dont les derniers évènements ont démontré que la majeure de la population mondiale en manquait.

Vitamine D
Un complément indispensable pour augmenter son taux de testostérone en musculation !

Comme pour les oméga 3, le coût est faible, même avec la meilleure des qualités et elle ne sert pas qu’à lutter contre la baisse de son taux de testostérone.

Autant donc ne pas s’en priver. Je recommande cette vitamine D.

Enfin un dernier supplément qui peut être intéressant et ayant démontré certains effets sur le taux de testostérone est la Propionyl-L-Carnitine que l’on retrouve dans le complément alimentaire Super Viril.

Toutefois, ses effets sont plus minorés que la prise d’Oméga 3 et de Vitamine D.

5 – Conclusion

Tout le monde n’est pas égal mais cela n’empêche pas d’essayer de faire du mieux que l’on peut pour progresser en musculation.

Certes, avoir un fort taux de testostérone en musculation (associé à de bons récepteurs qui sont également influencés positivement par les règles citées plus hautes) est déterminant et peut faire la différence d’où les effets d’une prise exogène, c’est à dire du dopage sur la prise de masse musculaire chez la plupart des individus mais nous pouvons influencer notre taux naturelle et notre capacité à l’utiliser en adoptant une hygiène de vie intelligente et en consommant certains compléments naturels.

J’espère vous avoir aidé à y avoir plus clair sur le sujet de la testostérone en musculation.

Si vous souhaitez en savoir plus sur mes méthodes pour les pratiquants naturels, je vous invite à suivre ma FORMATION GRATUITE DE MUSCULATION.

Cela vous évitera de perdre du temps comme j’en ai perdu en vous évitant mes erreurs et celles que je voies régulièrement faites tout en réduisant votre risque de blessure.

J’y aborde des sujets plutôt insolites pour beaucoup mai qui sont pourtant les fondements de votre progression sur le moyen et long terme à mes yeux.

Je vous souhaite donc une bonne formation et vous dis à très vite,

Rudy

Formation GRATUITE

Pour les pratiquants de musculation SANS DOPAGE

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Ps : Si vous êtes dopés, merci de ne pas vous inscrire.